St. Michel l’Observatoire
Le territoire a été peuplé très tôt puisqu’on retrouve des traces d’occupation remontant au néolithique. Avant la conquête romaine, la terre se trouvait être dans les possessions des Celto-Ligures, dans la tribu des « Segontii ». En 125 avant J.C., les « Segontii » sont vaincus par les Romains, par la suite, ils seront rattachés à la province de le Narbonnaise avec Sisteron pour capitale. La « Via Domitia » passait au pied du village et a laissé une trace que l’on peut voir encore de nos jours : le « Gué du Reculon », il se situe, entre la Bégude et le prieuré d’Ardenne.

La première trace écrite qui cite ce village n’est que du XI ème siècle (Castrum Saint Michaelis).  Les rares traces de fortifications, qui se révèlent, laissent à penser qu’il y avait un château et que le bourg faisait partie du système défensif qui entourait Forcalquier. Au début du 16 ° siècle, on vit un évènement surprenant, on intenta un procès contre les insectes qui dévastaient les récoltes. Pour poursuivre son histoire, on va évoquer son attitude lors de l’insurrection de 1851 contre Napoléon qui de président de la République va devenir empereur, il va être, comme tout le département  des Basses-Alpes, républicain. Il eut neuf de ses habitants qui comparurent devant un tribunal impérial. Et vient la fin de l’histoire, St. Michel, en 1973, et Lincel ne firent plus qu’une seule commune.
Le village a deux églises : St. Michel (église haute), St. Pierre (église basse), lieu du culte paroissial, elle n’est église paroissiale que depuis 1801, au XIX ° siècle, on lui a rajouté un campanile. L’autre église : St. Michel est une église prieurale de l’ordre roman, elle fut bâtie au XII ° siècle et remanié au XIV et au XVIII ° siècle. Le prieuré dépendait de l’abbaye St. Victor de Marseille puis de celle de Villeneuve les Avignons.

                 ---- Chapelle St. Paul 

Pour l’église paroissiale, on peut voir que sa nef est de style roman, ses chapelles doivent dater du XVII ° siècle, quant à son chœur, il est gothique ainsi que son portail englué au milieu d’un autre de style néo-classique. Le bourg est riche en vielles demeures qui évoquent le passé, certaines sont d’une date de construction plus jeune que l’époque qu’elles veulent rappeler.
Il ne faut pas partir sans voir la chapelle Saint Paul, au sud du village, qui date du XII ° siècle et est donc de style roman. Elle devait faire partie d’un prieuré rural qui dépendait du prieuré de Carluc. Elle était de taille modeste, de forme cubique et le toit couvert de lauze, son sommet supporte une croix de fer.
Mais quelle est l’origine du mot qui s’attache à St. Michel ? L’OBSERVATOIRE.
L’installation d’appareils qui observent les étoiles est due à la pureté du ciel, à l’absence de lumière parasitaire venant d’une ville la nuit. Déjà au XVII ° siècle, un Flamand, Wendelin, vint dans ce lieu, ainsi que d’autres savants pour voir les astres qui entouraient la Terre. Puis, beaucoup plus tard dans le temps, on décida de construire des observatoires, ils se situèrent sur une colline  un peu à l’écart du village. Le premier télescope fut installé en 1937. L’observatoire de St. Michel, organe du CNRS est né en 1943. Aujourd’hui, on peut dénombrer 13 coupoles.
En guise de conclusion, on peut dire que l’astronomie n’et pas la seule science pratiquée à St. Michel l’observatoire, on fait aussi des études sur l’atmosphère et la biodiversité. Ce travail réunit plusieurs pays ce qui fait du centre un lieu international de recherche.

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